« Nous sommes chargés de l’héritage du monde mais il prendra la forme que nous lui donnerons» a dit  André Malraux.
C’est bien l’Homme qui définira l’orientation que prendra le monde et notre planète. Il a déjà bien commencé. Mais les questions suivantes sont :
› Quelle forme prendra alors ce monde ? Quelles formes souhaitons-nous qu’il prenne ?
› Que voudrions-nous qu’il se passe ? Que choisissons-nous de faire pour cela ?
 
Sur les plans sociaux, sociétaux, environnementaux, nous sommes clairement aujourd’hui plus confrontés aux problèmes, qu’aux solutions. « Si on ne s’occupe pas du problème, le problème s’occupera de nous ! ». Quelles magnifiques portes ouvertes pour l’Innovation !
 
L’Innovation ne consiste-t-elle pas tout simplement à améliorer la Vie ? Dans ce cadre, pour juger de sa pertinence, chaque projet d’innovation, de tout type, incrémental ou disruptif, au-delà de son idée initiale, doit se confronter aux répercussions directes et indirectes qu’il aura sur son propre environnement.
 
L’Innovation du 21ème siècle ne devrait-elle pas alors être centrée sur les enjeux majeurs de notre temps ? Chaque projet d’innovation doit aujourd’hui intégrer, en son centre, des améliorations à impacts sociaux, sociétaux, et a fortiori environnementaux, directs ou indirects.
 
L’Innovation est l’outil qui a permis à nos sociétés, au monde, de passer des paliers fondamentaux dans des temps très courts. Nous savons tous que nous sommes dans une course contre la montre concernant l’influence que nous allons avoir sur nos modes de vie. L’échelle de temps est de quelques dizaines d’années. L’innovation doit donc contribuer plus que jamais à nous permettre de prendre, le plus vite possible, les meilleures directions possibles pour notre avenir commun.
 
Si les prises de conscience et les actions doivent se faire à tous les niveaux de la société - individus, entreprises, politique – c’est bien l’Entreprise qui reste le terreau de l’Innovation.
 
Maintenant que l’Entreprise est enfin « à Mission », cela est d’autant plus vrai. Et la notion retrouvée de « collectif », d’intelligence collective, est assurément un des meilleurs leviers dont nous disposons.
 
Les temps inédits que nous traversons et leurs impacts « déclencheurs » sont probablement les meilleurs moments pour impulser cet esprit d’innovation, et remettre le « Good » au cœur des problématiques à traiter par l’entreprise. Vouloir le meilleur pour l’individu, c’est fatalement, le vouloir avant tout pour son environnement…

Notre souveraineté économique devenant un enjeu pour nos édiles nationales et régionales, au gré de leurs différents plans de relance et des moyens alloués pour la financer, nos secteurs industriels stratégiques seront la priorité de cette édition. Parce que la relocalisation de certaines activités, comme la santé, l’agroalimentaire ou l’électronique sera le seule gage de notre indépendance, notre objectif visera à accompagner ces secteurs prioritaires dans l’invention de leurs nouveaux modèles.
 
Ces nouveaux équilibres pourront se penser grâce aux innovations, notamment en matière de transition énergétique ou encore de transformation digitale. Ils pourraient être également les fruits de co-conceptions, co-réalisations, voire co-créations, notre région étant la plus dotée en nombre de PME industrielles. A nous de les embarquer dans une aventure plus collective qui dépassera leurs seuls intérêts particuliers !

La CPME est la seule organisation patronale interprofessionnelle représentative des TPE, PME, commerçants et artisans. Indépendante et officiellement reconnue, elle agit au niveau local, national et international.
 
- La CPME défend, représente et fait entendre la voix des TPE-PME
- La CPME est pour ses 3 500 adhérents du Rhône, un réseau d’entraide et une garantie anti-solitude
- La CPME accompagne le chef d’entreprise dans son quotidien et renforce ses compétences.